Supervision des droits d’accès (familles)
« J’ai vécu une séparation. C’est une période difficile à traverser, car il arrive que nous soyons en conflit, mon ex-conjointe et moi. Nous ne souhaitons pas que notre enfant en souffre, qu’elle soit témoin de chicanes et qu’elle se sente partagée. Afin de maintenir un lien plus sain entre nous, la supervision des droits d’accès est bénéfique pour notre famille, car elle nous offre un lieu de rencontre neutre à la Maison citoyenne. »
Quels sont les deux services de supervision des droits d’accès?
Deux types de services de supervision des droits d’accès peuvent favoriser le maintien des liens entre l’enfant et l’un de ses parents :
• La visite supervisée permet à l’enfant et au parent qui n’en a pas la garde de se rencontrer en toute sécurité en présence d’une personne-ressource.
• L’échange de garde assure la transition de l’enfant d’un milieu familial à l’autre en présence d’une personne-ressource pour éviter que les deux parents se rencontrent.
Ces services permettent de garder confidentiel le lieu de résidence d’un des parents lorsque la situation le justifie (violence physique ou verbale, menaces, etc.).
À qui s’adressent les services de supervision des droits d’accès?
Les services de supervision des droits d’accès s’adressent, entre autres, aux parents qui, à la suite d’une séparation ou d’un divorce, vivent une situation où le droit d’un des parents de voir son enfant est interrompu.
L’un ou l’autre des parents peut demander au Tribunal de faire appel aux services de supervision des droits d’accès. Dans l’intérêt de l’enfant, le juge de la Cour supérieure peut également, lorsque requis, inscrire dans son ordonnance le recours à ces services. Il peut aussi le faire à la suggestion des avocats des parents.
De plus, les deux parents qui s’entendent à l’amiable pour obtenir volontairement des services de supervision des droits d’accès et qui ont signé une entente écrite y ont également droit.
